Lors d’une séance avec les députés européens, Christine Lagarde, a donné des indications sur le mystérieux projet de l’euro numérique. Une révélations qui n’a pas manqué de réveiller le débat sur la confidentialité et la sécurité des MNBC (Monnaies Numériques de Banques Centrales).
Christine Lagarde tombe le masque sur l’Euro Numérique
Christine Lagarde, la présidente de la Banque Centrale Européenne (BCE), a affirmé ce mardi devant les députés européens que l’euro numérique ne sera pas « totalement anonyme ».
Elle explique :
« Nous travaillons à protéger la vie privée mais puisque l’argent numérique laisse une trace sur la blockchain, cela ne sera pas entièrement anonyme comme c’est le cas avec un billet de banque. »
Un aveu qui a suscité un certain scepticisme au sein de la communauté crypto, ravivant les craintes face à la vision d’une BCE « Big Brother ».
Lagarde a toutefois tenté de rassurer, en soulignant que le système utiliserait les banques commerciales comme intermédiaires, et que la BCE n’aurait pas accès directement aux données des transactions.
Mais, pour certains, les promesses sonnent creux et la vision d’une monnaie numérique centralisée, traçable, et contrôlable, apparaît comme une menace dangereuse pour la liberté.
Un Calendrier Ambitieux pour la Réalisation de l’Euro Numérique
Selon Lagarde, la décision concernant l’avancement du projet pilote de l’euro numérique sera prise en octobre 2023, avec des expérimentations devant durer encore deux ans.
« Ce n’est que plus tard en octobre que le Conseil des gouverneurs de la BCE décidera si nous pouvons aller de l’avant avec plus d’expérimentations sur le projet [d’e-euro]. (…). Ce projet pilote nous prendra probablement encore deux ans, au moins, avant que nous ayons le dernier mot. »
Cela place la possible concrétisation de ce projet révolutionnaire aux alentours de 2025 ou 2026.
Face à la concurrence de Bitcoin et des cryptomonnaies décentralisées, la BCE semble déterminée à ne pas rester en marge de cette révolution monétaire.
L’ambition de l’Europe est claire : rendre l’euro numérique « accessible à tous, partout et gratuitement » dans les 20 pays utilisant la monnaie unique.
Les transactions en ligne promettent un niveau de confidentialité similaire aux formes de paiement actuelles, tandis que les paiements hors ligne garantiraient la protection de la vie privée.
Inquiétudes Légitimes ou « Théories du Complot » ?
Les objections et les inquiétudes soulevées autour de l’euro numérique ont été balayées par Christine Lagarde comme étant des « théories du complot ».
Selon elle, il n’y a aucune raison de craindre que l’euro numérique soit un outil de surveillance ou de contrôle.
Pourtant, la communauté crypto, habituée à la décentralisation et à l’anonymat, reste méfiante.
Alors que les détails du projet continuent à être dévoilés, beaucoup se demandent si l’euro numérique pourra vraiment concilier la nécessité de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, tout en préservant la vie privée des citoyens.
Restez éclairés,
Source : Journal du Coin
Source : BFM TV
Eric Venault
Co-fondateur
Après avoir travaillé pendant plusieurs années dans le domaine de l'information et l'éducation financière, j’ai décidé de mettre mon expérience à contribution pour servir la connaissance et participer à l’adoption généralisée des cryptomonnaies. Pour rejoindre vous aussi cette aventure passionnante, inscrivez-vous à la newsletter du Phare Crypto !
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